Adobe, Acrobate, Raideurs...

Je marchais, matinal
Au matin blanc d’un février Artique
Les fesses pincées par des dames natures
De froid en pensant à mes luxures

Je passe toujours près du cimetière
Ceux qui ne marchent plus en hiver
Dorment et redorment en liternité
Les passés et les outrepassés

On est toujours moins jeune que ses hiers
Et les raideurs s’accentuent
Le muscle se cherche testostérone
For the old man on the run

J’ai regardé le ciel et mes vapeurs de respirs
Une demi lune avec ses cratères arrondis
Mais j’étais bien, n’étant plus l’esclave
Des réveilles-matin des crétins
Qui brassaient leur or dans le grenier des banques
Pour me rendre heureux
Pauvres hères!
Pauvres Diables!
Gros gros visqueux!

Je marchais, matinal
Avant de ne plus marcher en hiver
D’autres passeraient près du cimetière
Au signal des raideurs banales

je m'y vois déjà gelée sous la gelure, la promenade était jolie, j'aime la nuit,le silence,et peut-être la mort, j'ai l'impression d'avoir marché dans vos pas. merci!
ave nocturna