Entre chien et loup
Lorsque le jour se meurt
Et que la nuit descend,
Assise tapie au coin du bois
Je saisis le changement qui s'amène.
La bête de jour se terre
Peurreuse des ténèbres
Et celle de nuit s'étire
Car voilà que son heure arrive.
Dans ces instants incertains
Où l'on voit mille faits étranges,
On peut douter de ses yeux
Car la folle du logis sort de son lit.
Des formes indistinctes se meuvent
Et flottent autour des arbres
Invitant l'envoûté à suivre
Le défilé des ombres qui s'amorce.
Le ciel tourne autour des nuages
Que les arbres soutiennent de leurs bras
Le vent s'agite et parle de peur,
La plainte du loup MONTE...
LE CHIEN EST MORT.
Ave Nocturna