LE CAFÉ

ASSIS DANS SA CHAISE
PRÈS DE SON LIT D'HÔPITAL
IL TIENT UN CAFÉ
IL A DÉJÀ AIMÉ ÇA...
DANS UN VERRE JETABLE
IL N'A JAMAIS AIMÉ ÇA...
LE REGARD DROIT DEVANT
VÊTU D'UNE JAQUETTE BLEUE
LES JAMBES NUES ET LE RESTE À LA VUE.
LE CAFÉ RESTE IMMOBILE
PUIS IL PENCHE ET SE DÉVERSE,
IL SURSAUTE ET REGARDE SA MAIN
REGARDE SA CUISSE ROUGIE.
IL NE COMPREND PAS LE LIEN
MAIS IL SOUFFRE...
IL EST VULNÉRABLE
UNE PROIE FACILE.
IL SE TASSE ENCORE UN PEU SUR LUI-MÊME.
UNE PETITE PLAINTE SUR LES LÈVRES
IL RETOURNE À L'INTÉRIEUR, LÀ OÙ IL ATTEND.


AVE NOCTURNA

Je ne comprend pas ta dernière phrase Avec Nocturna.Tu dis qu'il revient a l'intérieur.Pourtant au début il était assis a coté de son lit d'hôpital non? Je ne comprend pas.Pourquoi il est a l'hôpital? Tu me laisse sur ma faim....aussiEst-ce a l'intérieur de lui-même??

Il attend sa mort, sa tête elle, l'a déjà quittée.
Moi, je suis son témoin invisible (à ses yeux, il ne me voit plus).
Je suis dans la porte de sa chambre, le soleil entre gentiment, la vie circule autour de lui. Il emporte avec lui mon enfance, c'est mon père qui git dans ce fauteuil, un grand froid m'envahit, son bras protecteur s'est retiré.
Je reste dans ce monde froid où il m'abandonne...

AVE NOCTURNA

MERCI DE ME LIRE PLUME!