C’était en juillet. Et j’avais eu chaud toute la journée…
Elle et ses cheveux noirs bouclés. Elle et son corps cuivré. Elle et sa bouche…
Toutes les horloges se sont éteintes. J’avais des aiguilles sur tout le corps. La sueur luisante, je la vis dans l’allée.
J’avais inventé une fleur.
Les désirs sont comme ça. Aujourd’hui j’en aurais fait mon éternité. Le cerveau lent comme un plaisir qui monte.
Bien belle la dame! J’aurais perdu mes doigts dans ses cheveux et mon jour entre ses bras. J’aurais glissé mes peines et ma langue dans un déversoir.
C’est comme ça en été. Quand tout est chaud et qu’une abeille vous monte au cerveau.
Je suis reparti avec son image qui me suit partout comme une ombre sombre.
Tout se fane… Même les ombres d’amour.
Le beau est ce qui ne dure…