Il est cinq heures trente du matin. Vite debout tout le monde ! On déjeune et on repart ! Nous crie Robert.
On entend des protestations et des grognements :’’On est en vacance oui ou merde ! Laissez-nous dormir !’’
Mais celui-ci prend des poêlons et se mets à taper dedans à l’aide de cuillères en métal. :’Debout tout le monde c’est l’heure !’’
On a douze heures de route à faire !!On n’a pas de temps à perdre ! Levez-vous !ordonna t’il.
Vers sept heures tout le monde chargea son auto.
En route !
J’espère qu’on va faire une halte me dit Nadine, des fois qu’on aurait envie pipi.
Ça ne parlait pas fort dans notre char, Bob et Roger semblant déçus de s’en retourner par une si belle journée. Pour une fois qu’il faisait beau !
Ils s’endormirent durant quelques heures .Je dis à Robert qu’on devrait faire une halte. J’étais inquiète .Il n’avait dit mot depuis le début du voyage de retour et il semblait de mauvais humeur.
Gilles et Johanne, nous suivait toujours derrière.
Puis rendus à la hauteur de Rivière du –Loup subitement la tête me cogna au plafond. Robert se plaça sur le coté de la route. Qu’est-ce qui se passe ?
_Une crevaison !
On a perdu un cap de roue ! Y a pas de mal en arrière ?
Non, mais ça réveille mettons !
Nous sommes descendus du petit poney blanc (c’était la marque de l’auto).Nous avons scruté le bord des champs pour retrouver le fameux cap de roue qui avait roulé on ne savait ou.
J’étais encore sous le choc et je tremblais .J’avais eu très peur. Heureusement personne n’avait de blessures .Puis Roger tout fier de lui s’écria :’’Je l’ai trouvé ! Je l’ai trouvé !
Puis Robert décida qu’on pousserait le char jusqu’à quelques mètres un peu plus loin, et qu’en suite on le laisserait descendre jusqu' en bas de la côte ou il y avait un motel. Nous avons donc suivi les ordres du capitaine.
Gilles et Johanne ont filé tout droit vers Montréal. Je crois que celui-ci avait très hâte de rentrer à la maison. Et les filles aussi.
Le motel ‘’Bienvenu’ ’portait bien son nom. Je n’en revenais pas de l’hospitalité des gens de cette région. Ils s’empressèrent de nous offrir à manger, et à boire et nous réserva leur meilleure chambre.
Elle était petite quand même, pour quatre, avec de belles imprimeries sur les murs. Des fleurs couleurs lilas tapissaient celles-ci .Mais ce qui fit mon bonheur c’était la petite fenêtre. Par celle-ci on voyait et entendait bien sur un train qui passa si près qu’on aurait dit que c’était une illusion d’optique. J’aurais pu presque y toucher. J’ai toujours adoré entendre le bruit de ceux-ci et là j’en avais pour mon argent.
Bob coucha sur un futon et Roger par terre sur un petit matelas .Le lendemain il fallait partir à midi. Après un copieux déjeuner nous sommes sortis dehors .Deux hommes étaient en train de remonter notre roue .Elle était réparée et nous étions prêts a repartir.
Ce fut et ça restera le plus beau moment de mon voyage en Gaspésie ! Je salue les gens de Rivière du Loup, ces gens chaleureux qui m’ont fait aimé leur région.
Pour ce qui est de la Gaspésie moi je vais passer mon tour.
Merci de m’avoir lue
Fin