Je m’en vais au pas
Et les pas m’en vont…
Sur le tapis tout rouillé des cheveux des érables, s’y glisse et fricassent les couleurs.
Tout petit peintre de mots, au crayon noir sur un fond de lumière. Lumignon du décrire, que la vie, que la vie…
L’hiver se tresse une couverture marron, jaune, grise, frivolante aux vents rouge. Je pêche d’œil les oies blanches qui dansent en bans échevelés. C’est comme une neige en pastourelle, papillonnante…
En baissant les yeux, je m’élève . Au delà des tapis que tricotent les chiffreurs . Dans l’amour de la Vie et le défaire des leurres, j’apprends les cimes en fleur, moi l’élève de l’école de la Terre…
C’est la vie qui me repeint, c’est bien elle qui m’écrit…
Le plus beau dialogue est dans les feuilles qui se meurent…