J’ai toujours trouvé les princesses un peu connes
Quelles soient sirènes, blanches ou qu’elles dorment
Laissent leur godasse au bal pour se faire désirer
Et bouffent des pommes empoisonnées
Pourtant l’autre nymphette les nains l’avaient prévenue
De faire gaffe à tous les inconnus
Moi j’ai toujours cru que ces vierges peu farouches
Avaient le crâne fini à la louche
Mais pourtant ma Loulou je sais bien aujourd’hui
Qu’elles ne méritaient pas tant de mépris
Elles sont certes un peu nases à se laisser berner
Mais au moins elles te font rêver
Et quand tu les regardes blottie tout contre moi
Allongées, minables au fond des bois
Espérant le bellâtre sur son cheval blanc
Qui se fait passer pour un charmant
Je vois bien dans tes yeux, tes petites mains crispées
Que toi aussi tu veux un baiser
Et puis surtout je vois comme tu es jolie
Quand ils s’embrassent et que tu souris
Moi je prie en silence à te voir enchantée
Lorsque tu enfiles ta robe de fée
Pour que ton prince à toi ne se presse pas trop
Et que tu évites les crapauds
Parce qu’il faut te le dire avant que tu ne croies
Que ces gars-là sont mieux que ton papa
Derrière leur costard et leurs chastes façons
Même les jeunes premiers sont des cochons
Leur pensées dégueulasses je sais bien je les ai eues
En premier ils regardent le cul
Enfin ils n’oublient pas que dans chaque mignonne
Se terre une princesse un peu conne