Délires et propos sensés
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 Les chroniques du ruisseau en T: DUCK HUNT

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blond''hein''

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MessageSujet: Les chroniques du ruisseau en T: DUCK HUNT   Les chroniques du ruisseau en T: DUCK HUNT EmptyMar 13 Déc - 2:17

Voila, DAY DAY. La première parti qui est un work in progress. Aucune correction n'a été fait, donc...
Le titre de travail est:

DUCK HUNT

Une fine pluie tombait à l’extérieur. Elle venait battre et ruisseler le long de la vitre d’un autobus fonçant sur l’autoroute. Le visage blafard et maussade d’un adolescent apparaissait au travers des longues coulisses d’eau qui bariolait le hublot. Il tentait tant bien que mal de voir à l’extérieur mais, la noirceur et la pluie lui renvoyait son image. Ce n’était pas vraiment ce qu’il avait envie de voir. Et il jouait au chat et à la souris avec son reflet depuis son départ de la grande ville. En arrivant, il s’était trouvé une place à l’arrière de l’autobus et avait mis de la musique sur son i-pod. Il évita de nouveau son reflet et se tourna vers les passagers peut nombreux. À quelque ranger de lui, sur sa gauche, une vielle dame tricotait. Elle semblait en pleine conversation, Jérémie pouvait voir ses lèvres bouger mais, la vielle dame était seule.
-On dirais bien qu’la vieille à perdu un boulon pensa t-il.
Sur la même ranger, deux banc en avant lui, un jeune couple s’embrassaient tellement intensément qu’on aurait dit qu’ils étaient en train de fusionner.
Il devait y avoir quatre ou cinq personnes à l’avant mais, il ne pouvait pas les voir.

Il allait rejoindre sa mère nouvellement installée dans une petite bourgade du nom peut invitant de St Jacques de Verdon. N’ayant pas vraiment envi d’y aller, il avait attendu à la dernière minute pour prendre l’autobus. Il était d’ailleurs dans le dernier de la journée.
C’était la première fois qu’il se rendait dans cette ville. Ses parents venaient juste de divorcé et il restait avec son père la semaine pour pouvoir continuer à aller au cégep. Le Week-end commençait et il devait aller s’enfermer avec sa mère dans ce petit bled que personne ne connaissait. Il aurait volontiers préféré passer la fin de semaine avec ces amis. Il avait tout tenté pour se désister, mais sa mère n’avait malheureusement jamais lâché le morceau. Même qu’elle lui avait sembler bizarre. Il lui avait sortit un mensonge pour pouvoir prendre le dernier bus. Mais il avait fermement l’intention de revenir dimanche à la première heure.
Il sortit le petit plan que sa mère lui avait faxé. Il devait demander au chauffeur de le laisser à un endroit précis qui n’était marqué que par un poteau sans aucune indication. Ensuite, le plan lui indiquait un petit sentier qui longeait un ruisseau censé le mener à la ville.
-Tu parle d’un p’tit criss de bled, le bus ne ce rend même pas dans la ville ! Pourquoi est aller s’enfermer là ?
Il ferma son lecteur mp-3 et se dirigea vers le chauffeur qui le regardait curieusement par le rétroviseur. En passant, il jeta un coup d’œil à la vieille dame qui parlait toujours seul et constata qu’elle avait un petit appareil avec un micro de pris dans son oreille. Elle était au téléphone.
Il arriva à la hauteur du chauffeur et avant même que Jérémie lui ait parlé, ce dernier l’apostropha :
-C’est toi St Jacques de Verdon ?
-Ouais !
-Sacramant qu’on la chercher ton ostie bled, mon gars ! Cé même pas su a map !
Jérémie grommela.
Le chauffeur continua : -Mais cé correct on a trouvé ou tu dois débarquer, ça pas été évident !
Juste devant eux sur le côté de la route, ils aperçurent un poteau qui s’illumina grâce au réflecteur lorsque les phares se braquèrent dessus.
-Tiens, c’est là… Pouffa le conducteur.
L’homme ouvrit la porte et Jérémie descendit les deux premières marche puis s’arrêta.
-Té tu vraiment sûr que tu veux débarquer icitte ? Lui envoya le chauffeur hilare. J’vois pas de ville pantoute, mon gars ?
Jérémie haussa les épaules : -J’ai pas ben ben le choix.
Et il descendit la dernière marche.
La porte de l’autobus se referma et il reprit la route dans un bruit de moteur qui force et de changement de vitesse.
Jérémie se retourna et le regarda s’en aller. La route était sombre, aucune voiture ne passait. Au loin, il entendait les dernier écho du moteur de l’autobus puis, le silence. Une légère bruine rafraîchissait le paysage.
-Pff ! fit-il. Si mes chums me voyait.
Il se retourna vers le poteau au réflecteur et regarda à nouveau le plan légèrement éclairé par un lampadaire. Si il devait se fier au plan, il devait marcher derrière le poteau jusqu’à la forêt pour y trouver le sentier. Il fit quelque pas vers le bois et se faisant, sortie du halo lumineux et protecteur du lampadaire. Il se rendit compte que le fait de prendre le dernier autobus de soir n’était finalement peut-être pas une si bonne idée que ça.
Jérémie avança de quelque pas et fini part remarquer un petit passage entre deux arbre. Il prit sont courage a deux mains et pénétra la forêt.
Il n’aurait pas pu dire qu’il n’avait pas peur, bien au contraire. Il ne voyait presque rien de la route (enseveli) sous les arbres. Il marchait lentement essayant de voir quelque chose au travers de l’opacité de la noirceur. La bruine avait cessé, arrêté par la cime des arbres. Si il avait été avec ses amis, il aurait jouer les braves, mais là étant seul, sa peur s’exprimait librement. Au moindre petit son, il sursautait et regardait partout. Sa vision s’accoutuma peu à peu lui permettant de voir à quelque pas devant lui. Ses sens semblaient lui jouer des tours. Du coin de l’œil il voyait les arbres, ou ce qu’il y avait derrière, bougé. Là ou il croyait entendre du bruit n’était en fait qu’un silence oppressant auquel il n’était pas habituer. Puis, finalement plus il avançait en travers les arbres, plus Jérémie comprenait que ce qu’il entendait ou pas était en fait la subtilité de la vie sauvage.
Il avança encore et commença à entendre le ruissellement léger et continu d’un cours d’eau.
Le fameux ruisseau en T que sa mère lui avait décrit. Jérémie se souvint de sa confusion au téléphone lorsqu’elle lui avait donné le nom. Il croyait hanter avec des fantômes et tout. Lorsqu’il avait compris la subtilité, il avait bien rie, mais sa mère n’avait pas trouver ça drôle, même qu’elle l’avait engueulé. Jérémie avait préféré se la fermer la trouvant trop hystérique et étrange pour s’y peut.
Il approchait du ruisseau, il l’entendait de plus en plus fort. Puis, il déboucha sur une clairière, à sa gauche, en bas d’une légère colline se trouvait le ruisseau et, à sa droite, une plaine. Le sentier continuait tout droit, il pouvait voir au loin les arbres qui se refermaient à nouveau sur lui. Jérémie, n’avait pas comprit tout de suite qu’il pouvait voir parfaitement autour de lui car la lune venait de sortir de derrière les nuages. Il en profitât pour s’approcher du bord de l’eau et admirer la beauté des lieux sous l’éclairage bleuté de la lune. La découverte de cet endroit emplie de plénitude emporta un peu de baume sur ses plaies d’adolescents incompris et calma son agressivité juvénile. Finalement, sa mère n’avait peut-être pas fait un si mauvais choix que ça. Il revint au sentier et commença à avancer l’âme sereine lorsque soudain, au bout du sentier, juste avant les arbres, Jérémie entendit quelque chose bouger dans les buissons. Il s’arrêta net, bloquant sa respiration. Le buisson se fit de nouveau entendre.
-Y’ y’a quelqu’un ? S’enquit Jérémie.
Plus aucun son ne se faisait entendre.
-Ça doit être un animal, calme toi mon vieux !
Peu rassurer par ce qu’il venait de dire, Jérémie reprit la route, très lentement, ne lâchant pas des yeux l’endroit ou le bruit semblait être arrivé.
Cette fois, il ne fit pas qu’entendre, il vit le buisson bouger.
-Qui est là ? Si c’t’une joke est pas drôle, o.k. !
Encore le bruissement du buisson, puis : -Couac, couac !
-Aaah tabarnak, un canard ! J’ai faillis chier dans mon froc pour un simple canard ! S’pas fort, ça !
Il reprit ça marche, Jérémie était maintenant au trois quart de la clairière quand tout à coup, le canard sortit de son buisson et vint se trottiner sur le sentier. Il s’arrêta et s’ébroua de la tête jusqu’à la queue. Puis il tourna lentement son long coup vers Jérémie comme si il savait qu’il était là. Puis, il commença à ce dodeliner vers lui.
Impressionné, Jérémie se pencha et l’appela en tendant la main.
-Coin. Fit le canard approchant toujours.
-T’é pas vraiment peureux toi. S’é pas comme moé.
Comme si il avait comprit ce que Jérémie voulait dire le canard se mit à avancer plus vite.
-Woua ! Y’é étrange, lui.
Puis le canard ouvrit grand ces ailes en commença à les battre pour s’envolé.
-Shit, t’es ben gros, toé! T’as tu tremper dans des o.g.m?
L’animal avait commencé à voler et n’était plus qu’a quelque coup d’aile de Jérémie. La lune frappa la tête de l’animal au même moment où ce dernier ouvrit son bec.
Jérémie vit clairement de la bave s’écouler d’entre… des dents.
Il n’était pas fou, il avait bien vu. Le canard avait à même son bec de petite dent mince et pointu comme des aiguilles. Quand le bec était fermé elle s’imbriquait dans les parties supérieures et inférieures du bec, ce qui les rendait invisible.
Jérémie n’eut qu’une fraction de seconde pour réagir, il recula sa tête au même moment que le bec se refermait à l’endroit exacte ou son visage se trouvait l’instant d’avant.
Le monstre passa au dessus de sa tête et Jérémie pu voir les palmes avec au extrémité : des griffes.
Il se retourna juste à temps pour voir la bête tourner pour revenir vers lui. Jérémie eu le temps de voir l’œil noir du canard braquer sur lui. Un éclair d’adrénaline lui traversa le corps et il prit ses jambes à son coup. Malheureusement pour lui, le canard était plus rapide à tire d’aile que lui en courant. Jérémie entendit le clappement des ailes contre le vent sa rapprochant et il se jeta au sol juste à temps car il entendit le bec claquer contre son oreille. Il reçu même une goutte de bave sur la tête. Avec l’énergie du désespoir et en hurlant pour se donner du courage, Jérémie se releva.
-Mon sacrament, tu m’aura pas pour souper à soir, s’tu clair ?
Mais le temps qu’il soit à nouveau debout, le canard était déjà sur lui la gueule ouverte sur son visage. Jérémie mit son bras gauche devant son visage au moment ou le bec se refermait.
Il hurla, une centaine de petit dard venait de s’enfoncer dans sa chair passant au travers trois couches de linge, dont son imperméable. La douleur était multiple et donc insupportable.
(La bête appuya ses palmes sur le torse de Jérémie)
L’horrible canard tentait maintenant de s’élever avec sa proie.
Mais la prise n’est pas bonne et Jérémie assène un coup de poing au canard qui lâche prise. La palme griffé de la bête rencontre le front de Jérémie et le lui lacère profondément. Du sang coule dans son œil et il a le visage en feu. Il tente encore de s’échapper. Il court dans l’autre direction, il a une certaine avance. Jérémie voit les arbre se rapprocher et il croit que si il s’enfonce entre les arbre, il sera sauf.
-J’y arrive, j’y suis presque… Aaarg !
Une douleur fulgurante lui déchire le mollet gauche. Le canard avait les crocs bien enfoncés dans sa chair et l’empêchait d’avancer. Il le tira en arrière et lui fit perdre l’équilibre.
Jérémie s’étala de tout son long et mordit la poussière. Il hurlait, pleurnichait et gesticulait comme un damné. La panique l’empêchait de coordonner ces gestes pour se relever. L’idée que cette bête féroce soit derrière lui le rendait fou de terreur.
Une autre douleur lui traversa le corps. Cette fois-ci ce fût le mollet droit. L’animal voulait le garder au sol. Cette fois, il ne se contenta pas de seulement mordre, mais il arracha complètement la chair du mollet. Jérémie perdit partiellement connaissance. Mais il entendit néanmoins le monstre mâcher sa chair. Ensuite le canard lui embarqua dessus et s’avança vers sa tête en dodelinant ses griffes déchirant son imperméable.
Arrivé à la hauteur des omoplates, le canard planta ces palmes griffés en forme de serre d’aigle autour des épaules de Jérémie enfonçant les griffes dans la chair. (formant une serre d’aigle.)
L’expérience douloureuse le ramena à la conscience au moment ou la bête déployait ses ailes. Il les entendit battre et ils commencèrent à s’élever du sol.
Malgré tout, Jérémie fût impressionné par la force du canard. Il voulut se débattre encore, mais l’animal, qui savait ce qu’il faisait, avait enfoncé ses griffes de façon à ce qu’il soit paralysé des bras.
Rongé par le désespoir, la peur, le (défaitisme) et un tas de question du genre : comment ça se fait qu’un canard soit devenu un prédateur, Jérémie se demandait ou il pouvait bien l’emmener.
Ce ne fût pas très long avant d’avoir la réponse. Le canard avait longé le ruisseau et il découvrit une berge avec au fond une petite cavité qui devait obligatoirement donner sur une caverne. Jérémie appréhendait le pire. La bête le déposa sur la berge et huit petits canetons sortirent de la caverne en trottinant rapidement et en annetant vers, Jérémie l’avait maintenant compris, leur mère.
La canne tenait toujours Jérémie par les épaules le tenant plaqué au sol, le visage dans la boue. Il avait le visage tourné vers la caverne et vit les petits cannetons arriver vers lui. Il pouvait voir leurs petites dents pointues. Ils se mire autour de Jérémie et sans invitation se mire à le mordiller. Ce n’était certes pas les dents de la mère, (mais ça faisait mal comme un millier d’aiguillon entrant dans la chair en même temps.)
Mais les petits n’ayant pas la force, ni la dentition de la mère, n’arrivait pas à arracher la chair pour sans repaître. Les yeux emplis de larmes, Jérémie vit quelques choses de gros sortir de la grotte. Le mâle. Si la femelle lui avait semblé énorme, ce n’était rien à comparer du mâle.
Jérémie perdit alors tout espoir, même celui de ce réveiller d’un cauchemar. Le canard mâle lui mit une patte sur la tête et Jérémie pus apprécier le poids de la bête en sentant son visage s’enfoncer dans la boue. Le patriarche enfonça in extremis sa superbe dentition dans le bras de Jérémie et sans plus d’effort lui arracha la chair et le muscle jusqu'à l’os. Le cri de Jérémie fût étouffé par la terre qui s’infiltra dans sa bouche. Si il n’avait été au bord de l’évanouissement par la douleur, il aurait sûrement été écœuré par le vers de terre qui se faufilait maintenant dans sa bouche. Le papa canard, en bon père de famille, s’évertuait maintenant à mâchouiller la nourriture et à la distribuer à ses rejetons qui piaillaient tous d’impatience. La femelle avait lâché les épaules de Jérémie, il était en de bonne palme avec le père, et s’affairait à rendre l’autre mollet pareil au premier. Elle mâcha goulûment son mollet et avala le tout comme un glouton. Le mâle à qui le rôle était de nourrir les petits et de laisser sa femelle manger avant lui, après tout c’était elle qui avait chassé, se choisit un morceau de choix chez l’humain: la fesse. La fesse était une partit avec beaucoup de chair et pas d’os. C’était une bouché de mâle. Le canard n’eut pas le loisir de bien déguster, car il avala son énorme morceau presque sans mâcher. Jérémie le visage toujours dans la bouette était maintenant mort, la bouche ouverte pleine de terre avec un vers qui descendait maintenant lentement vers l’estomac. La douleur avait eu raison de lui, ou il s’était étouffé avec la terre, quoi qu’il en soit, il ne pouvait être témoin de ce beau repas familiales et unis. Ça lui aurait rappeler des jours meilleurs : avant que ses parents ne divorce.


Son cadavre fût découvert quelque jour plus tard et la ville fût tenue pour responsable car il n’avait pas encore mis les pancartes de mise en garde. Ça faisait déjà deux semaines qu’elle aurait dû être placé à chaque extrémité du ruisseau en T. Elles furent placées le jour même de la découverte de Jérémie. Sur les pancartes ont pouvait lire ceci : ATTENTION CHASSE DE CANARD : BEWARE DUCK HUNT.
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